vendredi 1 juillet 2011

Lully Dambury Quartet : le son pur !


Samedi 22 janvier, ça caille !
Les portes du studio sont encore fermées. Portes lourdes et noires

dans cette rue où le brouillard a l'air d'avoir élu domicile. Non, vraiment, on dirait qu'il ne fait nulle part ailleurs aussi froid que ce samedi matin dans la rue Chevaleret.
Ils vont arriver. Pas de panique ! Evidemment, je suis en avance. Normal, aujourd'hui, nous allons enregistrer notre tout nouveau son.
Vlad est là, je me demande toujours comment il se débrouille pour porter sa contrebasse avec une telle évidence... L'instrument est lové contre lui, léger, léger.
Maher a dû oublier de se réveiller à temps. Pas de panique, il sera là.
Ah, Nono, j'adore ta petite bouille souriante ! Les locks enfouies sous le bonnet et ces yeux malicieux...
Louis, tranquille, est arrivé avant nous tous, en compagnie des représentants de la Fabrique Insomniaque, les soutiens indéfectibles du projet... et les argentiers, il faut le dire !
Louis est comme un grand prêtre : posé. Ses gestes m'évoquent l'accomplissement d'un rituel tandis qu'il installe son matériel d'enregistrement.
Je leur tourne autour. De l'eau ? Du café ? Une photo ! Bien sûr, il faut tout mettre en mémoire, penser à ceux qui nous soutiennent et veulent nous voir, veulent tout savoir de nous.
C'est parti. Ils sont tous là. Tout est prêt.
Dans le casque, je les sens qui m'entourent, ça vire et ça danse, ça ballade et ça prend au ventre ! C'est la musique...
La voix de Valdimir : Confianza, Lully, Confianza !
Oui, j'ai confiance, Vlad. On va cartonner !

Lully D.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire